Le contexte de crise s’épaissit toujours un peu plus autour de l’équipe de France de rugby. Déjà accablé par des affaires de racisme et d’accusation de violences sexuelles au cours d’une tournée sud-américaine qui a viré au cauchemar, le XV de France voit maintenant l’autorité de son encadrement directement remise en cause après les révélations publiées par le journal L’Équipe mardi 16 juillet.
Le quotidien sportif y rapporte que des joueurs ont demandé l’autorisation d’une sortie nocturne après leur dernier match test en Argentine samedi 13 juillet au soir, en dépit de la situation actuelle et des conséquences d’une soirée précédente le 6 juillet à Mendoza (Argentine). Durant cette soirée, leurs coéquipiers Hugo Auradou et Oscar Jegou auraient violé une femme de 39 ans de nationalité argentine – les deux hommes sont mis en examen depuis vendredi 12 juillet et encourent jusqu’à 20 ans de prison.
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Si un refus leur a été opposé, plusieurs éléments auraient désobéi. « Si des gars sont vraiment sortis, c’est lunaire… », a réagi Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby peu après sa conférence de presse commune avec Jean-Marc Lhermet, vice-président en charge du haut niveau, mardi 16 juillet à Marcoussis, le centre d’entraînement des Bleus, dans des propos rapportés par L’Équipe.
